En direct de Gastronomia 2010, salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Lausanne, Remicom.tv reçoit Madame Michèle LIECHTI, Directrice de La Barcarolle, établissement 4 étoiles. Comment gérer un tel établissement ? La concurrence est-elle toujours positive ?

Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises.

Plus de 2000 offres sur www.remicom.com

Transcription de l’émission 75 : Madame Liechti Directrice de La Barcarolle

R
Bonjour à tous bienvenue sur Remicom TV, nous sommes encore et toujours à Gastronomia 2010, c’est le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration et j’ai la chance d’avoir l’une de ses représentantes et pas des moindre Madame Michèle LIECHTI, Bonjour et bienvenue!
M

Bonjour
R
Vous êtes donc directrice de La Barcarolle, ce très bel établissement au bord du Lac Léman et non du Lac de Genève comme disent trop souvent les jeunes voix donc à Prangins, 4 étoiles, un bel établissement mais 39 chambres c’est pas forcément évident vous n’avez pas une énorme capacité, il y a pas mal de demandes, comment on arrive à ce que comporter dans le marché, alors qu’il y a évidemment beaucoup de concurrence pas loin de là dans les grandes villes, Genève et Lausanne?
M

Bon la concurrence est positive. Plus il y a de concurrents, plus il y a de chance d’avoir des clients dans un établissement, nous avons la chance d’avoir beaucoup de manifestations à par l’expo, il ne faut pas oublier que nous sommes seulement à 30 min en voiture et 20 min en train direct de Nyon à Genève par expo
R
Voilà donc c’est rien du tout, c’est facile d’accès…
M

C’est facile d’accès et puis à côté de cela nous avons l’avantage dans la région, dans le canton de Vaud, dans la région de Nyons, Lion, Lausanne jusqu’à Genève d’avoir de grandes entreprises qui se sont installées, qui effectivement fréquentent beaucoup la Barcarolle puisque nous sommes le seul établissement 4 étoiles supérieur au bord du Lac.
R
Voilà donc tous va bien pour vous mais évidemment il faut faire face, on a parlé largement durant ces émissions à Gastronomia de tout ces moulins à vent contre lesquels il faut se battre au niveau des nouvelles directives ; l’alcool, la fumée etc.. des chevaux de bataille ce n’est pas toujours facile ce métier il y a de la pénibilité, c’est difficile parfois de gérer le personnel. Comment ça se passe du côté de chez vous?
M

Relativement bien dans ce sens que la priorité bien évidemment c’est la clientèle et l’autre priorité c’est l’attitude qu’on a avec les collaborateurs de manière à les fidéliser auprès de l’établissement, ce qui dit fidéliser la clientèle à l’établissement par rapport à un service de qualité, aimable sans être ostentatoire, donner une certaine philosophie qui fasse que le client se sente à la maison loin de sa maison, puisque nous ne sommes pas dans une chaîne, nous sommes dans un petit établissement, c’est ce qu’il faut privilégier.
R
Voilà donc c’est intéressant ce que vous dites c’est fidéliser ses collaborateurs, c’est en fait led garder parce que c’est vrai que ça peut être aussi un peu volatile au niveau du personnel, on a l’impression qu’on a accès facilement à ces métiers qui demandent une grande rigueur, une formation et il faut tenir la route. Vous avez une recette pour ça?
M

J’ai certainement une recette, vu que je suis dans le métier depuis plus de 30 ans donc j’ai vécu dans le monde entier, j’ai travaillé dans le monde entier donc j’ai apporté aussi de mes expériences à l’étranger ensuite j’ai quand même une grande formation dans les ressources humaines ce qui me permet de bien gérer mes collaborateurs avec des hauts et des bas, et ça se passe pas trop mal, j’ai beaucoup de fidélité de collaborateurs.
R
Et au niveau de la communication, comment on communique quand on est en établissement plus petit, on n’a peut être pas les mêmes moyens évidemment que les grandes chaînes hôtelières, il y a cette nouveauté facette de communication évidemment internet et les réseaux sociaux. Est ce que vous y avez accès, vous le faite également, vous avez des Webmasters pour des sites?
M

Nous avons déjà des partenaires c’est à dire que pour la clientèle individuelle surtout de week-end nous travaillons avec Private Selection, beaucoup avec la Suisse alémanique ce qui m’a permis de développer ce marché, ensuite il est évident que j’active beaucoup notre propre site internet ensuite nous sommes aussi dans certains sites qui génèrent une clientèle régulière comme Fastbooking et Booking.com.
R
D’accord et puis il y a ces sites qui existent ces forums, qui incitent évidemment les consommateurs et bien à communiquer sur ce qu’ils ont vécu dans tel ou tel établissement, ce qui n’est pas toujours vu d’un bon œil de la part des hôteliers ou des restaurateurs parce que finalement on ne vérifie pas toujours les infos. Comment vous régissez par rapport à ça? parce que vous avez un droit de réponse en tant que restaurateur hôtelier, comment voyez-vous arriver ces sites qui sont là depuis quand même une petite dizaine d’années?
M

Effectivement, ce sont des sites communautaires auxquels nous ne pouvons pas échapper, les sites dans lesquels nous apparaissons pour les réservations puisque Trip Advisor n’est pas un moteur de réservation, c’est un moteur qui reprend des commentaires des clients qui ont séjourné dans des établissements mais pas systématiquement à travers Trip Advisor. Donc nous arrivons à gérer une partie des réclamations des sites auxquels nous sommes liés mais là où nous avons des problèmes ce sont les réservations qui passent par Trip Advisor où vu le volume, il est toujours assez difficile de pouvoir les suivre régulièrement.
R
Ce sont de nouveaux outils avec lesquels il faut faire, il faut composer, ça n’est pas toujours évident. Un conseil peut être à donner à quelqu’un qui nous regarde, qui veut se lancer dans cette aventure de l’hôtellerie par exemple. Qu’est ce que vous leur diriez?
M

D’une part ces moteurs de réservations sont indispensables puisque la plupart des réservations actuellement je dirais 60 à 70% viennent à travers ces moteurs de recherche, il faut relativiser les réclamations parce que comme on l’a dit il y a la tricherie, malgré les systèmes modernes entre guillemets de détecteur des personnes qui trichent c’est à dire des personnes qui organisent des forums, qui sont payées, pour donner de mauvais ou de bons commentaires aux détriments ou aux crédits des certains hôteliers. Il faut aussi regarder, il faut mesurer le nombre de réclamations sur un même point de vente, je vous donne un exemple sur un petit déjeuner ou sur un déjeuner si on a trois quatre fois la même réclamation, là ça devient très important et c’est bon d’en tenir compte, mais le plus important est de pouvoir répondre à chaque client parce qu’un client auquel on répond, il est valorisé, c’est le plus important oui.
R
Et bien merci beaucoup Michèle LIECHTI d’avoir répondu à toutes ces questions, bonne continuation. Et on se retrouve très bientôt pour une autre émission. Au revoir.
Partager sur