En direct de Gastronomia 2010, salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Lausanne, Remicom.tv reçoit Monsieur Jean-Michel SEVIC, Vice-président de Gastronomia, restaurateur, responsable de Gastro Vaud. Il nous parle de l’association Gastro Suisse. Il nous dit tout sur les difficultés des métiers de la restauration. Les différentes restrictions (alcool et cigarette) ont profondément modifié les habitudes de la clientèle.

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Transcription de l’émission 74 : Monsieur Sevic Gastronomia

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Bonjour à tous bienvenue sur Remicom TV, nous sommes encore à Gastronomia 2010, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration et j’ai le plaisir aujourd’hui d’avoir un représentant de Gastro Suisse, en l’occurence Gastro- Vaud, Vice-président Monsieur Jean-Michel SEVIC. Bonjour!
J

Bonjour
R
Bienvenue à vous, vous êtes également restaurateur, vous avez le restaurant Le Chamois aux Plans-sur-Bex, on a envie de parler de Gastro Suisse donc évidemment tout le monde en a entendu parler la plupart dans votre milieu connaissent bien sûr mais ce n’est peut être pas le cas du commun des mortels donc on peut expliquer la fonction en fait de l’association de Gastro Suisse ; Gastro Vaud, il y a donc ces antennes régionales, pouvez vous nous expliquer ce que vous faites?
J

Bien. Gastro Vaud est une filiale de Gastro Suisse et puis nous sommes une association professionnelle où nous avons environ 1700 membres affiliés, tout le monde peut s’affilier à notre association professionnelle, cette association professionnelle défend nos membres que ce soit par exemple pour la fumée, pour la formation, pour tout ce qui se passe sur le niveau des lois et nous sommes là pour justement défendre de notre association et nos membres et puis en plus nous formons aussi nos futurs membres pour l’obtention du certificat de capacité qui donne droit à une licence sur le canton de Vaud.
R
Donc c’est le G1, G2, c’est ça?
J

Voilà le G1 c’est la base de la formation de restaurateur ensuite c’est volontaire si on veut faire le G2 ou le G3 qui correspondent à des formations plus poussées.
R
Alors c’est difficile, c’est vrai qu’on l’a entendu dans les débats ici, vous avez fort à faire avec toutes cette politique, tout ces changements de lois en plus vous n’êtes pas représentés aux chambres fédérales, on demande toujours plus aux restaurateurs, on demande toujours plus de qualité, de pas payer trop chair , on demande de l’animation dans les restaurants et d’un autre côté les gens se pleignent du bruit, donc on a l’impression que ce n’est plus si facile enfin, ça ne l’a peut même jamais été on a cette idée de métier paiellette hors c’est difficile, il y a une grande pénibilité et avec ces facteurs de justement de lois, alors comment vous fonctionner où en est-on à l’heure actuelle?
J

C’est un métier très complexe déjà puisque nous touchant pratiquement à tous, mais en ce qui concerne par exemple la fumée vous avez vu que nous ne pouvant plus fumer dans les lieux public donc dans nos établissements ce qui a entraîné déjà une perte d’environ 20% de chiffre d’affaire, voilà c’est très difficile, les gens se rapprochent plus des endroits qui sont un petit peu ouvert où ils peuvent fumer donc et puis je dirais que maintenant sur le plan de l’alcool on va aussi dans ce sens où il y aura des restrictions, donc nous essayons de nous battre et nous nous battons pour justement qu’on ne soit pas trop pénalisés par rapport à d’autres lieu.
R
Voilà donc quand on se lance dans la restauration ou l’hôtellerie on peut devenir membre et être aidé, coaché c’est une sorte de syndicat on peut dire enfin en expliquant les choses ….??
J

C’est une sorte de syndicat patronal qui fonctionne sur le plan Suisse avec des sections cantonales et locales et nous avons aussi nos assurances sociales nos cases sociales, tout ce qui est fiduciaire, nous avons tous ces services qui sont là des avocats qui sont là pour nos membres, pour les défendre.
R
Par contre si on veut s’installer justement ouvrir un petit restaurant dans le canton de Vaud, on doit faire appel à vous on doit avoir des autorisations spéciales passant par vous?
J

Non pas du tout alors ça passe directement par l’état, nous nous ne sommes qu’une association professionnelle où nous formons les gens, on a un mandat de l’état pour former, donner des cours et puis donner des examens donc faire passer des examens voilà, ça c’est un mandat de l’état, mais nous donnons pas l’autorisation ça c’est tout l’état qui s’en occupe.
R
D’accord Monsieur SEVIC est ce que vous êtes optimiste quand même pour l’avenir, Quel est votre vision du futur au niveau de la restauration?
J

Le métier de la restaurateur c’est un de plus beau qu’il y a au monde, la première chose si on veut faire la restaurateur c’est aimer ce métier, si on aime ce métier si on s’investit dans ce métier surtout en couple on peut avoir beaucoup de succès mais il faut premièrement se former, parce que quand on vient d’un autre sérail c’est très difficile, c’est un métier très complexe et puis il faut moi je pense s’affilier à une association professionnelle pour justement comme vous disiez avant être coaché.
R
Voilà être aidé de toute part et vous avez certainement des exemples de gens qui se reconvertisse qui se lancent dans ce métier comme vous dites qui n’est pas le leur finalement à la base, alors qu’ils sachent vraiment dons quoi ils mettent les pieds puisqu’il y a tellement de choses au niveau de la gestion, de la logistique, le personnel, gérer le personnel?
J

Rien que ce problème c’est déjà un immense problème.
R
Il semble que ce soit le problème récurant, qui vient le plus souvent dans le dossier de la gestion du personnel.
J

C’est un problème récurant ça c’est vrai.
R
Mais comment vous expliquez ça?
J

Et bien chez nous, les gens qui viennent travailler chez nous sont très volatiles entre guillemets donc ils changent facilement de place, c’est un métier comme ça mais il y a beaucoup de nos employés qui sont bien fidèles, qui sont là, qui sont installés et il est vrai que les horaires les contraintes de notre métier n’arrangent rien pour rester dans une place parce que si vous par exemple vous êtes célibataire, vous vous mariez, vous avez des enfants tout d’un coup votre cas change et puis il faut plus de temps pour la famille, donc notre métier est un peu difficile pour ces cas là.
R
Bien sûr, c’est pour ça vous prenez le couple comme votre collègue. Très bien Jean-Michel SEVIC Merci beaucoup de nous avoir apporté toutes ces informations. On se retrouve quant à nous très bientôt pour une autre émission. Au revoir
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