Remicom.tv reçoit Messieurs SCHADEGG et WOHLERS, de DOMICILES, commerce de mobilier contemporain. Dans la joie et la bonne humeur, ils viennent nous parler de leur expérience d’association plus que réussie et nous donnent quelques clés !

Ce sujet d’actualité vous est proposé par le réseau REMICOM.COM, le spécialiste et leader de l’achat, vente, cession, fonds de commerce, droit au bail, immobilier commercial et de la transmission de commerces et d’entreprises.

Plus de 2000 offres sur www.remicom.com

Transcription de l’émission 51 : Monsieur Schadegg Expérience d’association :

R
Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, nous allons parler aujourd’hui de l’association, non pas de malfaiteurs, quoi que, mais de collaborateurs avec ceux qui ont créé Domiciles. Bonjour Messieurs, Bienvenue!
JL
Bonjour !
R
Donc vous êtes Jean-Philippe et Laurent, donc vous êtes créateurs de Domiciles, c’est du mobilier contemporain. Vous allez nous parler un petit peu de cette association qui dure, je crois que ça fait 18 ans que vous êtes associés. Qui a démarré, qui a entraîné l’autre, comment ça s’est passé au départ ?
JL
Alors, Domiciles en fait n’est pas notre première association, on était déjà associés auparavant dans d’autres sociétés dans d’autres magasins qui étaient un peu moins contemporains. On a fait un peu de futon ensemble, pour ceux qui savent encore ce que c’est aujourd’hui même si ce n’est plus très à la mode, des rideaux et des mezzanines, donc Jean-Philippe avait démarré quelques années avant moi avec un autre associé qui nous a quittés depuis pour repartir dans son pays d’origine l’Argentine et j’ai rejoint Jean-Philippe et cet ancien associé il y a effectivement 18 ans maintenant et l’association dure toujours.
R
Et vous veniez de quelle filière avant de vous lancer dans votre affaire ?
JL
C’était l’université, c’est un grand classique pour développer une entreprise, donc moi en droit et Laurent… et moi, très classique aussi pour développer une entreprise surtout dans le meuble, j’ai fait des études de sciences politiques, à HEI qui mène à tout comme on le sait, et un petit peu de banques, un peu de gestion de fortunes, ce qui mène aussi à tout. Donc voilà parcours très atypique comme vous pouvez le constater.
R
Et des anecdotes par rapport à ce parcours, des coups durs… Comment ça s’est passé ?
JL
Des coups durs je ne crois pas tellement, en tous cas on n’a pas trop de mauvais souvenirs, plutôt des imprévus des choses effectivement, comme dans le cours de la vie, qu’on n’attends pas forcement, là vous parliez de la création de Domiciles qui a maintenant 9 ans. En fait on a créé Domiciles, je dirais, non pas par hasard, mais ça correspondait à un désir, mais ça aurait pu ne pas se faire, notre troisième associé à l’époque n’était pas très favorable à cette entreprise là, on a rongé un petit peu notre frein, Jean-Philippe et moi, pendant quelques années, jusqu’au moment où il est parti et puis au moment où on a voulu lancer cette entreprise là il fallait qu’on trouve des locaux et on n’a pas trouvé de locaux pendant pas mal de mois jusqu’au jour où dans un salon, on a un peu la même façon de fonctionner dans un salon professionnel, on s’est dit, avec Jean-Philippe, on va déjà acheter le mobilier et puis après on trouvera les locaux et c’est ce qu’on a fait et la chance a voulu qu’on trouve les locaux quelques mois après, à peu près au moment où le mobilier arrivait. Donc voilà, beaucoup de choses très positives, je crois qu’on ne reste pas 18 ans associés si on n’a pas une réelle complémentarité, je crois qu’une association c’est comme un couple et il y a des hauts et des bas mais si on reste ensemble aussi longtemps c’est que ça fonctionne.
R
C’est clair, il y a une complémentarité. Alors lequel a tendance à être plus droit, plus cartésien, lequel est le plus artiste?
JL
C’est lui
R
Malgré les apparences c’est lui le plus droit c’est vrai qu’il était à l’heure pour le tournage de cette émission, vous beaucoup moins, on aurait pensé le contraire vous beaucoup plus droit, plus cartésien alors c’est l’inverse… Vous cachez bien votre jeu tous les deux. Donc vous avez des tâches que vous vous répartissez qui sont bien définies ?
JL
On a des tâches qui ne sont peut être pas si bien définies mais qui se sont définies au fil du temps, on a chacun pris un petit peu certaines orientations certaines responsabilités d’une façon assez naturelle et je crois que c’est ce qui fait la qualité d’une association, c’est la complémentarité. Donc, contrairement à ce que vous pensiez, je suis un petit peu plus dans les chiffres dans l’administratif et Jean-Philippe est beaucoup plus pratique manuel, il est capable de faire des tas de choses que je suis incapable de faire. Donc voilà je pense que, de ce point de vue là, comme je le disais il y a une excellente complémentarité.
R
Est-ce que vous vous connaissiez bien avant ou pas ? Parce qu’on voit parfois des cas de gens qui s’entendent extrêmement bien dans la vie, qui sont potes et qui veulent s’associer et pour lesquels ça ne marche pas beaucoup.
JL
Je crois que c’était à l’école secondaire, on s’est connus là. En fait, moi j’ai débuté ma première activité qui était Espace Logias en 1986 et puis petit à petit on a grossi un peu, on a eu besoin d’une personne supplémentaire pour développer notamment le futon et c’est là qu’on est venus chercher Laurent, moi et Joelle qui étai mon associé à l’époque qui est parti à l’Argentine depuis.
R
Donc ça a fonctionné, vous étiez déjà copains, vous êtes contemporains mais déjà copain en fait ?
JL
Copains et contemporains, bon ça aurait pu ne pas marcher, mais il se trouve que le fait qu’on ne fasse pas les mêmes tâches perpétuellement ensemble ça nous laisse beaucoup de latitude d’organiser notre temps de travail comme on le souhaite et nos activités comme on le souhaite tout en se concertant et généralement quand on se concerte on tombe d’accord dans la minute ou dans les deux minutes donc c’est relativement agréable de travailler comme ça. Peut être de ne pas être l’un sur l’autre toute la journée de se voir pour prendre des décisions quand on besoin de le faire et comme le dit justement Jean-Philippe d’avoir la chance que quand on a une décision à prendre on est pratiquement toujours très rapidement d’accord.
R
Donc ça fonctionne même mieux que dans un couple.
JL
ça fonctionne assurément mieux que dans un couple parce que déjà on dort rarement ensemble, et que effectivement on a chacun notre activité donc on ne se voit pas forcément tous les jours mais seulement quand il y a certaines décisions à prendre ou certaines choses assez précise à entreprendre donc je pense que ça facilite aussi pas mal les choses.
R
Quels conseils vous donneriez à des jeunes, ou moins jeunes, qui décident de s’associer et qui justement ont peur de ne pas forcément faire le bon choix ? Comment tester tout ça ?
JL
Au même titre que dans la vie et pour les autres choses je crois qu’il faut essayer et puis on se fie un petit peu à son instinct et on met tout ce qu’on peut dans l’association et on espère que ça va fonctionner. On n’a jamais la sécurité et la certitude que ça va marcher, mais je crois que le fait de faire confiance à son sentiment initial est en général assez juste.
R
Et Jean-Philippe ?
JL
Oui, moi je pense que le fait de ne pas avoir à se forcer pour tomber d’accord je pense que c’est le premier argument. Si on n’était jamais d’accord quand on prenait une décision et qu’il y en ait toujours un qui part fâché, je pense que ça ne peut pas durer très longtemps, bien qu’on dit toujours qu’un bon deal c’est quand les deux parties partent fâchées, mais je pense que c’est la première chose si vous n’êtes jamais d’accord je pense que vous ne pouvez pas aller très loin mais sans avoir à se forcer, parce que ça serait un problème.
R
Quelque chose à ajouter, d’autres conseils à donner?
JL
Non, pas de conseils particuliers, non peut être une petite chose l’intérêt de l’association parce que je pense que l’un et l’autre avec Jean-Philippe on pourrait très bien fonctionner seul avec une charge de travail évidemment qui serait plus importante, mais c’est possible, il suffit de savoir bien s’entourer, l’intérêt de l’association c’est justement dans les périodes les plus difficiles, on a quelqu’un en qui on a confiance, sur qui peut-être se reposer un petit peu, mais surtout avec qui partager certaines interrogations, certaines difficultés et le fait de savoir que cette personne là partage, quand tout va bien, la même orientation c’est agréable de pouvoir aussi compter sur lui pour les périodes un peu plus difficiles et je pense que ça c’est probablement un des grands avantages, une des grands forces de l’association par rapport à une situation d’entreprise menée par un seul intervenant.
R
Jean-Philippe et Laurent Merci beaucoup!
JL
Merci à vous !
R
Bonne continuation, donc on se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir!
Partager sur