Remicom.tv reçoit Madame Sima ONGARO, femme aux multiples facettes et succès professionnels, elle nous livre les secrets de sa grande expérience en matière de gestion d’entreprise.

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Transcription de l’émission 54 : Madame Ongaro Femme aux multiples facettes

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Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, j’ai le plaisir d’accueillir une femme, déjà c’est assez rare, c’est encore trop rare mesdames reveillez-vous ! Il s’agit de Sima Ongaro.
S

Bonjour !
R
Bonjour, Sima bienvenue, alors vous avez eu un parcours atypique, vous étiez un peu autodidacte , vous avez fait des études universitaires dans un premier temps, un master en informatique et puis vous avez fait plein de métiers où vous avez démarré en 2002 avec la première étape, après avoir été employée, je crois, pendant 14 ans, vous vous êtes lancée dans une première aventure avec votre frère, vous pouvez nous en parler ?
S

Bien sur, alors en effet, en 2002, j’avais déjà derrière moi 14 années d’expérience en tant qu’informaticienne mais toujours qu’en tant qu’employée. En 2002, mon frère m’a proposé de nous mettre à notre compte et de faire une activité dans le domaine de l’automobile. Effectivement, je ne m’y connaissais pas du tout dans l’automobile mais j’avais quand même l’envie de me mettre à mon compte, d’être plus indépendante et j’ai fait le pas, il faut dire qu’être à deux c’est toujours plus simple qu’être seul, on prend le risque à deux, on décide à deux, ce qui m’a permis effectivement de faire le pas.
R
D’accord, donc une très grande enseigne, très connue, qu’on ne peut pas citer de garages de voitures d’occasion très très connue, Voilà.
S

Un domaine pas très féminin, mais ça a été, ça a été très très bien… On a eu ce garage pendant cinq ans, on l’a toujours d’ailleurs ce garage, et 5 ans plus tard en 2007, on a eu envie, en fait, de diversifier nos investissements et là on a eu l’idée de mettre sur pieds un restaurant.
R
Donc un domaine totalement différent, vous avez eu envie de vous lancer dans la restauration?
S

Tout à fait, donc c’était à nouveau très différent, on repartait à zéro, il faut dire que quand on change complètement de domaine c’est vraiment une nouvelle expérience, il y a tout à apprendre, et là on a démarré le restaurant. Il faut dire que mon frère il avait déjà une expérience dans la restauration, ce qui a facilité, quand même, un petit peu la tâche, mais pour moi un nouveau domaine, des nouveaux employés et un quotidien très différent et un nouveau challenge. Et voilà on s’est lancés en 2007 dans le domaine de la restauration on a un très grand restaurant on fait environ 250 couverts par jour .
R
Oui c’est énorme et il fonctionne bien, l’enseigne d’automobile fonctionne toujours très bien, mais vous êtes un peu hyperactive, donc après vous vous lancez encore dans autre chose?
S

Oui c’est vrai qu’en fait j’ai envie de créer, donc après le restaurant qui tourne d’ailleurs toujours, une année plus tard en 2008, cette fois j’avais envie de faire quelque chose rien qu’à moi, de me lancer toute seule, il faut dire qu’après six ans de travail entant qu’indépendante je me sentais prête, j’étais confiante en moi et là j’avais envie de me lancer toute seule dans un domaine auquel j’avais réfléchi un certain temps et l’opportunité s’est présentée, on m’a proposé une arcade dans un centre commercial et puis voilà j’ai fait le pas.
R
Qu’est-ce que vous vendez dans dans cette arcade ?
S

Alors j’ai démarré une onglerie dans le domaine de l’esthétique.
R
Donc ça c’était, peut-être, moins la tasse de thé du petit frère ou du grand frère, il vous aurait peut-être moins suivi et puis c’est vrai que c’était quelque chose que vous vouliez faire toute seule.
S

Tout à fait, et puis moi j’avais vraiment envie de faire quelque chose à moi toute seule. Alors évidement les autres deux affaires sont toujours là, on les maintenait, mais pour moi c’était mon petit bébé, je voulais créer vraiment quelque chose à moi et donc j’ai démarré fin 2008, ça marche très bien, je suis très très contente de cette activité et juste pour enchaîner en début 2010 j’ai démarré une deuxième onglerie dans un autre centre commercial.
R
Et c’est un sacré challenge parce qu’on a parlé dernièrement dans cette émission que pour avoir une arcade dans un centre commercial il faut vraiment assurer, c’est très contrôlé.
S

Oui ce n’est pas évident, il y a beaucoup de réglementations il faut avoir un dossier très solide, un projet bien étudié, un bon business plan, voilà on ne peut pas juste entrer et dire c’est moi qui prend le risque, non il faut que le risque soit étudié parce que le centre, évidemment, a des exigences.
R
Des heures d’ouverture, etc… donc on ne peut pas faire ce qu’on veut dans un centre commercial. Et donc, deux ongleries, deux centres commerciaux, ça fonctionne, est-ce qu’à la base vous mettez la main à la pâte ?
S

Alors pas du tout, je ne suis ni du domaine automobile, ni de la restauration et ni esthéticienne, moi c’était vraiment l’informatique et maintenant ma vie c’est de gérer les entreprises, gérer le personnel et je dois quand même dire que peu importe le domaine ou l’activité de l’entreprise, la gestion est la même, les principes sont les mêmes, on gère le personnel de la même manière bien que la mentalité n’est pas toujours la même et c’est quelque chose qu’on apprend dès le début et je dois dire qu’au début quand tu te lances dans un nouveau domaine ce n’est jamais très facile, il faut vraiment s’investir il faut être vraiment à l’écoute, on doit laisser les oreilles très très ouvertes et on apprend le métier également parce qu’il faut quand même un petit peu savoir de quoi on parle.
R
Et en plus vous êtes maman, donc vous avez vraiment mené cette carrière, ce parcours incroyable, avec ces challenges, régulièrement et la vie de famille, comment vous y êtes parvenue?
S

C’est un rythme à prendre je suis maman d’une fille de 16 ans et d’un petit garçon de 3 ans, il y a un écart d’âge asse important. Alors comment je gère ça, comme je l’ai dit, c’est un rythme à prendre, c’est vrai que je ne peux pas dire que je passe énormément de temps avec la famille et les enfants mais j’essaye de passer des moments intenses avec eux. Quand je suis là, je suis pleinement là, j’arrive vraiment à faire une coupure. Mais, ma foi, ça reste pas autant que j’aimerais. Il est évident que quand on on est indépendant, on a quand même pas mal de liberté mais on a aussi beaucoup de responsabilités il faut vraiment trouver un petit peu le compromis et faire la part des choses, on jongle toute la journée.
R
Et l’informatique ça vous manque ? De toute façon vous l’utilisez au quotidien dans toutes vos entreprises?
S

Tout à fait, je dois dire que travailler en informatique quotidiennement toute la journée ça ne me manque pas plus que ça, par contre c’est vrai que je l’utilise dans tous mes domaines et je veux vraiment dire que ça m’a énormément aidé parce qu’aujourd’hui on ne fait rien sans informatique. Le fait d’être informaticien ça me permet d’avoir des outils de contrôle, des statistiques beaucoup plus poussées, dans tout ce qui est finances, un suivi de très près, donc effectivement ça m’a énormément aidé.
R
Écoutez, c’est un bel exemple, et est-ce que vous auriez justement un conseil à donner à des personnes qui aiment se lancer mais qui ont parfois du mal à franchir le cap ?
S

Alors, peut être le conseil qui j’ai a donner c’est que, contrairement à ce qu’on pense, que quand on est indépendant on travaille beaucoup moins et puis que tout va tout seul, ce n’est pas vrai, il faut savoir une chose, il faut être vraiment prêt à s’investir, bien étudier le projet, il faut faire un bon business plan si on veut réussir , parce qu’il n y a rien de pire pour faire un échec dans sa première expérience indépendante. Mais il faut faire le pas, il faut avoir le courage mais simplement bien se préparer à l’avance pour éviter ou réduire le risque au maximum.
R
Merci en tous cas, vous rayonnez. Donc on ne saurait que trop conseiller de se lancer à ceux ou celles qui désireraient le faire. Merci beaucoup Sima Ongaro, merci beaucoup et je vous souhaite à tous évidemment une belle journée, on se verra dans une autre émission pour une nouvelle thématique. Au revoir.
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