Remicom.tv reçoit Madame Enza TESTA HAEGI, une femme d’exception ! Créatrice du journal « Extension », du Cercle des Dirigeants d’Entreprises (CDE). Elle nous parle de la manifestation « La Place des Affaires ». Une petite parenthèse sur la vie d’une femme d’affaires également épouse et maman.

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Transcription de l’émission 47 : Madame Haegi Une femme d’exception

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Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV, j’ai le plaisir d’accueillir une femme et quelle femme, une femme d’exception Enza TESTA HAEGI. Bonjour! ­ Bonjour! ­ Vous êtes une Créatrice, pour commencer vous avez créer ce fameux journal « Extension » en 1987 je crois, expliquez nous cette aventure ?
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En 1987 c’était le journal de l’emploi et il n’avait pas cette allure puisque aujourd’hui c’est un magazine mensuel, quasi mensuel dix fois par an, tiré à 30 milles exemplaires parlant d’économie et de société dans ce canton et région qu’on aime beaucoup qui est Genève. A l’époque, en 1987, j’avais créé le journal de l’emploi à une époque bien différente de la nôtre, de celle qu’on sait aujourd’hui où le chômage était pratiquement à 0%, n’est ce pas, et la grande crainte c’était en réalité pour les entreprises que ne pas trouver de personnel. Imaginez bien comment ça a changé.
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Il m’était venue l’idée de créer un journal, tiré alors à l’époque à deux cents mille exemplaires, qui aurait touché toutes les familles et qui aurait parlé d’économie, d’emploi, de profession. Déjà j’étais inquiète à l’époque de voir combien on orientait nos jeunes dans les métiers uniquement tertiaires (banque, assurance), les pages de journaux regorgées d’annonces d’emploi, et il me semblait qu’il y avait quelque chose d’autre. L’idée m’est venue donc de créer ce journal à l’époque, gratuit, offert à tout le monde dans les conditions dont je vous parlais, et qui était autofinancé par les annonces d’emploi.
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Voilà c’était une bonne formule, la crise arrive, et le monde, Genève en particulier, se met en crise. L’emploi si fortement représenté dans les pages des journaux disparaît pratiquement d’une semaine à l’autre. On était hebdomadaire à l’époque, c’était un vrai coup dure et une première remise en question qu’on a fait, en réalité, ça fait depuis 1987 que notre média s’adapte au marché sans attendre que celui ci s’adapte à lui.
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Mais à quel moment est devenu l’extension?
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Cela va faire trois ans. Oui, parce que regardons de nouveau l’évolution de la presse notamment et des journaux de plus en plus gratuits, il y a, à l’époque ou on tirait un peu sur le journal gratuit, en disant qu’est ce que c’est, enfin ça va dégénérer et après on a vu le renversement c’est à dire que tout les visiteurs qui, à l’époque, n’étaient pas très favorables à la presse gratuite, se mettaient tous au gratuit. Et je me suis dit « oh la la » c’est le moment de faire autre chose. J’ai même imaginé à un certain moment de ne plus éditer de papiers puisque je suis depuis toujours très sensible au développement durable, mais les gens ne sont pas encore tout à fait prêts à se passer de papier.
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Voilà uniquement sur l’internet, pour lire à la presse!
H

Mais l’évolution aujourd’hui à mon sens c’est plus de qualité moins de quantité, d’où ces magazines aujourd’hui.
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Autre étape dans votre ville la création du Cercle des Dirigeants d’entreprises (CDE), c’est à dire que vous êtes la patronne des patrons en quelque sorte?
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Il faut faire attention, il y a des termes à utiliser très prudemment, il y a aujourd’hui un patron des patrons identifié c’est la cible marquée de la fédération des entreprises romandes. Donc bien plus modestement toujours suite à cette crise des années nonante, et à Genève on n’avait vraiment pas l’habitude de connaître une telle situation. On est toujours très dynamique à Genève mais là on n’arrivait pas à se relever à cette année crise, et là aussi il m’a semblée remarquer que les gens cherchaient à se rencontrer mais aussi à échanger des cartes, à mieux comprendre cette crise, à discuter, et il faut de nouveau se remettre dans le contexte. Aujourd’hui on parle très facilement de réseautage. Le réseau est devenu une partie prenante de l’économie. Il y a 16 ans on craigne un peu de donner sa carte de visite parce qu’on voulait bien faire des affaires mais si on pouvait éviter d’en parler. On été un peu…
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Pudique
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Oui c’est plus ce mot là, c’est notre éducation aussi. Alors, il y a 16 ans, c’est vrai, qu’on avait un peu lancé une nouvelle révolution en annonçant clairement que le cercle des dirigeants de notre d’entreprise était tout d’abord un club d’affaire, nous sommes partis avec 130 membres fondateurs et aujourd’hui nous sommes 1200 à Genève bien sûr, mais avec une volonté de régionalisation.
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D’accord, et pouvez vous également parler de la place des affaires? Alors c’est quelque chose d’autre encore qui a lieu une fois par année je crois ?
H

Oui alors nous préparons la septième places des affaires en Février prochain, première semaine de février. Merci de retenir la date. Là aussi c’est parti sur une belle opportunité et aujourd’hui c’est un salon socioprofessionnel vaste large multisectoriel, où les entreprises vraiment de tous secteurs peuvent venir pendant une semaine, proposer ce qu’elles font, parler de leurs nouveaux produits, rencontrer d’autres dirigeants, c’est en fait un peu un cerce des dirigeants d’entreprises condensé pendant une semaine, où il y a à foison de contact, nous sommes sur 9 mille mètres carrés dans la magnifique Halle 7 de Palexpo et c’est une belle aventure puisque c’était de nouveau, pratiquement un nouveau métier, un nouveau secteur à apprendre, l’an passée là aussi on a un petit peu.. On le fait pas exprès en réalité de vouloir pas déranger mais surprendre, nous avons reçu l’Iran, l’Iran culturel, économique, persuadé d’ailleurs que la paix peut aussi passer par l’économie. Voilà.
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Dernière question, comment fait on pour être en même temps maman, pour une carrière professionnelle telle que la vote, comment on arrive à lier tout ça?
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Alors, on fait comme on peut, tous les jours on essayent vraiment de caser le plus d’activité possible, entre temps un certain équilibre, une certaine balance, on y arrive pas toujours. Vous même, je suis sûr vous jonglez avec mille casquettes de femme, de mère, d’amie, de professionnelle. Oui les femmes on a toujours l’impression de vouloir que tout soit parfait ça s’est bien en réalité ce qui nous mets souvent un peu en arrière, il faut tenter d’y aller avec l’idée, le temps à disposition et tenter de concilier le plus possible selon notre nature et selon ce qu’on a envie de faire.
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Je profite justement pour vous demander que les femmes comme les hommes qui veulent se lancer, créer quelque chose, donc vous avez crée énormément de choses. Qu’est ce que vous leurs diriez?
H

Alors je leurs dirais par rapport justement à notre éducation bien que chez nous où on ne fait les choses que si on est sûr d’un résultat qui doit être absolument positif et en réalité c’est ce qui nous bloque le plus, parce que à force de vouloir que ce soit tout parfait, tout cadré sans aucune prise de risque, on ne fait pas les choses et voilà je dirais un peu plus de risque.
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C’est peut être ce que nous manque. Merci beaucoup Enza TESTA HAEGI.
H

Merci à vous
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Merci d’être nous parler, on se retrouve bientôt pour une autre thématique. Au revoir!
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