Remicom.tv reçoit Monsieur Jacques JAENNERAT, Directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Genève (CCIG). Il nous explique ce qu’est la CCIG, ses missions et ses projets. A quoi sert le carnet ATA pour une entreprise qui exporte de la marchandise ? La CCIG organise des manifestations où les entreprises peuvent partager leurs expériences et apprendre à se connaître.

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Transcription de l’émission 9 : Monsieur Jeanneret La CCIG

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Bonjour à tous, bienvenue sur Remicon TV, nous recevons aujourd’hui Jacques JAENNERAT, directeur de la CCIG, Chambre de Commerce et d’Industrie et des services de Genève. Jacques JAENNERAT, bonjour.
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Bonjour
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Bienvenue Alors expliquer nous tout d’abord ce qu’est la CCIG?
J

La CCIG est une association sur les articles 60 suivants du code civil suisse comme il y a des centaines d’associations dans cette ville dans ce pays qui regroupent environ 2000 entreprises à Genève de toutes tailles et de tous secteurs économiques.
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D’accord qui sont les membres de cette association?
J

Alors ça va des grands commerces à la banque, en passant par la viticulture, par la pharmacie, des cafés-restaurants, les industriels, la logerie, tous les secteurs économiques sont représentés dans la chambre.
R
Quels sont les projets alors de la chambre pour 2010?
J

Alors d’abord pour les missions de la chambre, les quatre missions de la chambre. La première c’est de fournir les services concrets aux entreprises notamment pour accompagner les entreprises qui exportent, on émet des documents douaniers, des certificats d’origine qui sont émis par les chambres de commerce à travers le monde, également les carnets ATA qui permettent l’exportation temporaire de marchandises, par exemple un horloger qui veut aller faire des salons au japon, montrer sa montre mais pas forcément la vendre et bien il peut pas payer de droits de douane, il va bénéficier d’un carnet qui va lui permette d’être exonérés des droits de douane, voilà pour les services. Encore pour les services nous avons un règlement d’arbitrage et de médiation commerciale, avant d’aller quand on a conflit entre deux entreprises, avant d’aller devant un tribunal et bien nous proposons des solutions à l’amiable en quelque sorte, voilà en gros pour le domaine des services. Deuxième mission, c’est de faire en sorte que les gens se rencontrent. Souvent les gens sont organisées corporativement, ce sont des pharmaciens, ce sont des hôteliers, ce sont des garagistes, ce sont les premiers qui sont liés avec le monde syndical ou qui sont dans le travail. Donc il faut que les gens se rencontrent entre secteurs économiques différentes, donc nous organisons des manifestations, certaines en 1000 personnes, d’autre 25 personnes, 40 manifestations par année.
R
A quel cadence c’est fréquent?
J

Une fois par semaine.
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Une fois par semaine!
J

Oui sur un thème ou sur une grande manifestation et les gens viennent.
R
les gens viennent!
J

Et là à l’époque c’est important. A l’époque d’internet du téléphone portable multifonctions, les gens ont besoin de se voir, de présenter leur carte de visite voilà c’est moi je vends du carrelage, etc etc… c’est fondemental.
R
Ce sont des plates-formes importantes pour..?
J

ça c’est la deuxième mission. La troisième mission c’est travailler pour que les conditions soient favorables à l’économie, ça veut dire que nous organisons du lobby par rapport à l’administration par rapport au monde politique dans le domaine d’électricité, des règles commerciales, de la mobilité, la desserte aérienne de Genève, de la fiscalité des entreprises etc…donc un rôle de lobby ça veut dire que ce sont des collaborateurs qui font pratiquement que la politique en réalité. Et la quatrième mission c’est d’informer, de communiquer, communiquer d’abord sur des questions de nouvelles règles législatives par exemple les règles traçabilité en union européenne qui me sont modifiés, où les règles d’importation aux États-Unis, où j’ai des règles locales sur le commerce. Dans cette mission de communiquer également, former l’opinion puisque nous menons des campagnes de votation quand ça touche à la fiscalité des entreprises par exemple comme c’était le cas le printemps dernier, donc nous prenons la campagne en main nous réunissions les fonds, nous faisons des affiches des slogans etc… On va jusqu’à former l’opinion, voilà les quatre missions.
R
D’accord, et ça repose en combien de personnes qui y travaillent?
J

Trente personnes.
R
Trente personnes! seulement pour tout ça?
J

Oui bien sur
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Et tout le monde à accès
J

Efficace c’est pour ça
R
Oui oui c’est à votre image, mais tout le monde a accès à ses services. Est-ce qu’il faut s’inscrire? comment ça se passe?
J

Pour une association l’adhésion est volontaire, il y a des services qui sont payants, le tarif n’est pas le même sur c’est membre ou ce n’est pas membre bien évidemment, y compris la publicité de notre journal qui paraît une fois par an, mais on est ouvert à tous. Notre but c’est vraiment de faciliter l’entreprise à Genève, bien sûr un petit coup de pouce supplémentaire pour ceux qui sont membres. Alors prenez une autre question les priorités pour 2010, nous en avons deux dans le domaine de conditions-cadres, d’abord un élargissement des heures d’ouverture des magasins jusqu’à 20 heures le soir en semaine, nous travaillons avec la fédération du commerce Genevois de façon à ce qu’on puisse donner une chance de plus aux commerçants Genevois puisque nos voisins français eux sont ouverts jusqu’à 21 heures, donc on essaie de rétablir l’équilibre rien juste un milieu à trouver parce que les syndicats revendiquent certaines choses.
R
Oui justement
J

La deuxième c’est de supprimer la taxe professionnelle, une vieille taxe qui date de l’époque de Napoléon qui repose sur trois piliers: le nombre de collaborateurs, la surface utilisée par l’entreprise et le des affaires. On voit qu’on taxe l’activité, le fait d’avoir une activité et non pas la productivité de l’entreprise. Ça fait des années qu’on essaye de se battre pour supprimer cet impôt qui est un vieil impôt à l’époque napoléonne. C’est vrai que celui qui avait beaucoup de collaborateurs, une grande surface d’ateliers, il était plutôt riche par rapport à celui qui avait un petit peu, c’est fini maintenant. Notamment avec l’arrivée des entreprises de service et puis 25 à 30 ans les entreprises de service ont pris de l’ampleur à Genève par rapport à l’industrie et au commerce
R
Et vous vous êtes optimiste par rapport à ces deux chevaux de bataille?
J

J’espère, oui on va s’appuyer forcément sur une majorité de droits au grand conseil puisque comme je vous le disais ces quatre conditions sont souvent liées au monde politique, à la législation donc on a des contacts avec les milieux politiques pas seulement les partis de droite aussi les partis de gauche par exemple nous avons travaillé il y a quelques années avec le parti socialiste donc nous sommes au fond acteurs avec le monde politique.
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D’accord, Jacques JAENNERAT merci beaucoup d’avoir répondu à toutes ces questions.
J

Merci, merci à vous
R
Bonne chance pour la suite, déjà bonne année 2010 et on se retrouve prochainement pour une autre émission.
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