En direct de Gastronomia 2010, salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Lausanne, Remicom.tv reçoit Mademoiselle Elodie SCHENK qui après l’obtention de deux CFC de cuisinière, pâtissière et confiseuse, nous raconte sa passion pour les métiers de bouche. Son palmarès ; meilleure apprentie du canton de Vaud mais également à Genève, gagnante du championnat Suisse, 3ème place au championnat d’Europe et 4ème place au San Pellegrino Cooking Cup. Sa formation exemplaire et maintenant après l’apprentissage, ses projets

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Transcription de l’émission 81 : Mademoiselle Schenk Sa formation exemplaire

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Bonjour, bienvenue sur Remicom TV, nous sommes à Gastronomia 2010, encore le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, on évoqué énormément de thèmes durant ces émissions, on a parlé déjà aussi de beaucoup de formations, formations universitaires et professionnelles et j’ai le plaisir de vous présenter Elodie SCHENK. Bonjour Elodie.
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Bonjour
R
Vous êtes très jeune, vous avez 22 ans et vous êtes déjà titulaire de deux CFC. Un CFC de cuisinière, et un CFC de pâtissière et confiseuse. Est-ce que vous avez toujours su ce que vous vouliez faire ?
E

Oui je pense que j’ai toujours su ce que je voulais faire, c’est vrai que si on me demandait ce que j’aurais pu faire d’autre aujourd’hui, je n’en aurais vraiment aucune idée, depuis très jeune j’ai su que la cuisine c’était pour moi.
R
Donc, bien avant cette mode, cet engouement qu’il y a, à l’heure actuelle, sur “un dîner presque parfait”, “à la ferme”, “un dîner pas cher”… on sent vraiment que les gens sont attirés par ce métier, parce que c’est un plaisir j’imagine de recevoir, de faire des petites choses pour ses amis mais c’est évidemment quelque chose d’extrêmement difficile, d’extrêmement pointu, vous avez été bien formée j’imagine. Quel est le constat qui vous faites de votre formation ?
E

Oui j’ai été très bien formée, très bien suivie par mes formateurs, mes patrons et je pense que c’est un grand plus pour moi qui m’a permis d’arriver là ou j’en suis maintenant avec tous ces concours gagnés
R
Oui parce que c’est ça, j’ai oublié de dire que vous avez gagné… Citez-nous les concours que vous avez gagné ?
E

Alors j’ai fini mon CFC de cuisine avec le titre de meilleure apprentie du canton de Vaud qui m’a permis de partir au championnat Suisse que j’ai gagné, qui m’a permis de partir au championnat d’Europe où j’ai fait une troisième place et mon dernier concours, tout récent, la San Pellegrino Cooking Cup, un concours original et fantaisiste qui consistait à cuisinier lors d’une course de voile dans le fond d’une cale d’un bateau, où j’ai fait une quatrième place aux côtés de jeunes chefs prometteurs et en même temps je faisis mon CFC de pâtissière confiseuse ou j’ai obtenu le titre de meilleure apprentie du canton de Genève.
R
Écoutez, Bravo, ça s’applaudit. Le public qui est présent là peut applaudir. Vous êtes un peu notre Federer version féminine en cuisine, en tous cas j’imagine que vous avez un objectif, c’est d’ouvrir votre restaurant, votre confiserie ?
E

Mon restaurant, oui
R
C’est à dire, c’est ça votre but, c’est d’être chef cuisinier j’imagine et de pouvoir du coup être très bonne en pâtisserie et en confiserie, c’est votre objectif ? Vous vous donnez combien de temps pour y arriver ? Qu’est ce que vous avez déjà comme idée ?
E

Là le but c’est de voyager, pour je pense les 7 à 8 années avenir, et je me donne 10 ans pour ouvrir mon restaurant
R
Donc voyager pour repérer un peu où vous allez vous installer… peut-être à Miami, ou bien pour aller travailler ?
E

Je ne sais pas exactement encore si je veux ouvrir en suisse ou ailleurs, mais c’est surtout pour me faire un énorme bagage pour choisir plus tard mon style de cuisine et la façon dont j’aurai envie d’aborder mes plats et mes spécialités.
R
Là vous n’avez pas une idée très précise d’un concept particulier, vous vous donnez le temps de découvrir ça en voyageant ?
E

Oui, j’aimerais beaucoup faire une cuisine très conviviale où peut être le client aurait la possibilité de voir vraiment ce qu’on fait, une cuisine ouverte ou une cuisine vitrée complète sur la cuisine quelque chose d’original qui n’est pas encore beaucoup vue de nos jours.
R
C’est difficile avec la concurrence d’être sans cesse novateur, est-ce qu’au niveau justement de l’entreprise, puisqu’on s’adresse aussi évidemment beaucoup à des entrepreneurs dans ces émissions, est-ce que vous êtes aussi formés, vous avez les outils nécessaires, ce qu’on retrouve évidemment dans les grandes écoles et les écoles universitaires notamment… est-ce que durant les CFC vous êtes bien formés aussi pour devenir entrepreneurs ?
E

On a les bases, des bases très solides mais c’est, je pense, en faisant plusieurs entreprises, en voyageant dans plusieurs pays qu’on fera le bagage necessaire pour ouvrir et être un employeur confirmé
R
De toute façon, on l’a vu ici aussi régulièrement, il y a beaucoup de coaching, beaucoup de gens sont là pour épauler les gens qui démarrent. Et bien en tous cas il faudra retenir ce nom Elodie SCHENK, on se réjouit beaucoup de venir à votre table. Si c’est en Suisse romande, vous avez déjà une ville de prédilection pour vous installer ?
E

Vraiment aucune idée, mais j’aime beaucoup ma région donc c’est vrai que ce sera le canton de Vaud, le bord du lac Leman, donc je ne sais pas encore, on verra où ça mènera suivant les opportunités et rencontres
R
Il peut s’en passer des choses lors de ces voyages. Merci beaucoup, bon vent Elodie SCHENK, on croise les doigts et on se réjouit de venir à votre table,et nous on se retrouve bientôt à une autre émission. Au revoir.
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