En direct de Gastronomia 2010, salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Lausanne, Remicom.tv reçoit Monsieur Marc FINELLI, Chanteur du groupe Patchwork. Son groupe interprète les tubes légendaires du rock. Un groupe de rock se gère t’il comme une petite entreprise ?

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Transcription de l’émission 79 : Monsieur Minelli Surprise en musique

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Bonjour à tous, bienvenue sur Remicom TV. C’est la fin de cette série spéciale Gastronomia, le salon de l’hôtellerie et de la restauration destiné aux professionnels. On a eu l’occasion de rencontrer énormément de monde suivant différentes thématiques durant ces quelques jours et on va terminer en musique, on va vous montrer des images, tout à l’heure, du groupe Patchwork. Nous avons la chance d’avoir le chanteur Marc FINELLI, bonjour.
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Bonjour
R
Bienvenue, donc vous avez chanté, et vous allez chanter à la fin de ce salon Gastronomia les légendes du rock car vous avez deux spectacles avec votre groupe les légendes du rock et un autre plus axé sur les Beatles. Alors, on va comparer un petit peu ça à une entreprise parce que finalement vous évoluez depuis seize années ensemble avec votre formation, qui se compose de combien de musiciens ? On peut peut-être les citer ?
M

Oui, on est quatre musiciens, il y a Laurent à la basse, William à la batterie et Thierry à la guitare et donc moi à la guitare et au chant.
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Ok, donc vous êtes basés en France, dans la région grenobloise, et vous avez vraiment comme une petite entreprise finalement, vous fonctionnez, vous gagnez votre vie avec la musique
M

Absolument, des musiciens professionnels
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Donc, on peut dire que l’association fonctionne bien, le groupe n’a pas splitté…
M

Absolument
R
Quelle est la manière de gérer, est-ce que ça se gère un peu comme sa petite entreprise, un groupe de musique ?
M

Oui absolument, on gère vraiment ça comme une petite entreprise. On a démarré un peu comme tous les groupes, tous les musiciens, en jouant beaucoup dans les bars, souvent c’est le point de départ, donc près de chez nous. Et puis, après, on a élargi notre champ d’action, on est partis jouer un peu plus loin jusqu’en Suisse et partout dans le monde, parce qu’on est allés jusqu’au Bahamas, on a joué au Qatar, on a joué en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Angleterre, on a joué quelques fois sur Londres et d’autres villes anglaises. Voilà donc c’est parti comme ça et puis on s’est structurés, on a monté l’association Patchwork. Bon, l’avantage c’est qu’on est toujours restés les mêmes musiciens, c’est-à-dire, il y a une entente humaine qui est très importante.
R
Ce qui est rare et difficile dans un groupe de musique
M

Voilà, c’est un peu la clé de notre réussite je pense, c’est l’entente humaine, chacun a bien trouvé sa place, on a chacun notre rôle assez défini
R
Du côté des charges, vous, vous vous occupez de quoi ? Vous êtes le chanteur, en dehors de ça, vous…
M

On va dire que c’est l’aspect communication, le batteur, par exemple, ça sera l’aspect comptabilité, le bassiste ça sera plus le manager, le guitariste ça sera aussi sur l’aspect communication et internet. Voilà chacun a son rôle assez défini.
R
Vraiment un organigramme très très précis
M

On s’y retrouve comme ça. Ce qui est important aussi, c’est qu’on a tous le même but, c’est-à-dire, qu’on ne part pas dans tous les sens. Pour nous, c’est notre principale activité en fait, c’est Patchwork, et contrairement à d’autres musiciens qui jouent dans plusieurs groupes et qui ont beaucoup de projets en parallèle, nous, on est vraiment axés sur ce groupe là, on fait quelques petites choses à côté mais anecdotiques on va dire. Donc, c’est aussi, je pense, la clé de notre réussite.
R
Donc, ça veut dire que les familles et les amis suivent, c’est possible ? c’est compatible d’avoir une vie de famille sur les routes comme ça ?
M

Oui oui c’est compatible
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Vous-mêmes, vous êtes père de douze enfants ? C’est ça ?
M

Pas douze mais juste une petite fille, c’est déjà pas mal
R
Elle doit être fière de son papa
M

Pour l’instant, elle est tellement petite qu’elle ne se rend pas compte, mais voilà le bassiste, par exemple, Laurent a deux enfants. Voilà c’est absolument compatible. Donc, nous on joue, on va dire, on fait une centaine de dates par ans, ce qui est bien. C’est une moyenne et c’est suffisant, on va dire que ce n’est ni trop ni pas assez
R
Il y a aussi le marché Suisse et international qui s’est ouvert. Donc, si on peut donner un conseil ? parce qu’il y a tellement d’artistes et de musiciens qui rêvent, qui sont dans des groupes, leurs groupes qui splittent. Qu’est-ce qu’on peut leur donner comme conseils ? Peut-être de ne pas viser finalement très très très haut au départ et puis petit à petit privilégier la sûreté ?
M

Oui, c’est vrai que l’ambition c’est quand même important, donc, c’est sûr qu’il faut être ambitieux dès le départ. Mais effectivement, je pense qu’il ne faut pas vouloir aller trop vite, il faut franchir les étapes une par une. Ce qui est important dans la musique c’est de bien savoir ce qu’on veut, je pense, où on veut aller, ce qu’on veut faire, quel but. Et d’être patient aussi.
R
Donc, vous avez un répertoire énorme dans que ce soit les légendes du rock ou les Beatles. Quel est votre petit chouchou, le morceau préféré que vous aimez chanter le plus ?
M

Moi, ce que je préfère parmi tout le répertoire ce serait «Queen», le groupe «Queen»
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Et la fameuse “Show must go on” ?
M

Pas forcément, alors «Queen», le répertoire est tellement varié et riche que je n’aime pas tout mais vraiment beaucoup beaucoup de chansons
R
Quelle est votre préférée ? Parce que je vais vous demander de se quitter sur quelques notes éventuellement.
M

En fait, la particularité de Patchwork c’est que pour chaque groupe qu’on reprend pratiquemnt, on a des systèmes de medley. Donc, «Queen», on fait un medley dans lequel il y a environ 10 titres, U2 aussi, une dizaine de titres, les Rolling Stones une dizaine de titres.
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Vous réactualisez ? parce que dans les légendes du rock, ça va des années cinquante à aujourd’hui, vous avez un exemple d’une des dernières musiques très très actuelle, la plus récente que vous avez retravaillé ?
M

Oui les choses les plus récentes qu’on fait c’est « News », le groupe « News », voilà, qui est un groupe exceptionnel qui a un grand succès, qui correspond aussi absolument à ce qu’on aime
R
Donc, vous aurez réussi à ne pas chanter pour moi « Acapela »
M

Je vais le faire tout à l’heure sur scène, ça sera encore mieux
R
Devant ce public nombreux, c’est presque le Madison Square Garden. Mais merci quand même d’être venu. Il chantera tout à l’heure
M

Oui, ça sera mieux
R
Merci beaucoup Marc FINELLI
M

Avec plaisir
R
Bon vent à Patchwork
M

Merci
R
Et quant à nous, le rideau se ferme sur Gastronomia 2010, à dans deux ans pour Gastronomia et à très vite évidemment sur Remicom TV. A bientôt.
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