Remicom.tv reçoit Monsieur Michel BALESTRA, Dirigeant et totalement impliqué dans l’intérêt des PME et de l’économie genevoise.

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Transcription de l’émission 57 : Monsieur Balestra PME et de l’économie genevoise

R
Bonjour à tous bienvenue sur REMICOM télé j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Michel Balestra , Bonjour.
M

Bonjour.
R
Bienvenue, vous êtes donc dirigeant de la société Balestra et totalement impliqué dans l’intérêt des PME dans les économies genevoises et également président entre autres des conseils d’administration des hôpitaux universitaires je sais que vous avez plein d’autres casquettes vous êtes un homme tout terrain vous êtes très impliqués. Racontez nous d’abord en deux mots Blestra en fin deux mots c’est peut être difficile parce que ça ne date pas d’hier comment vous vous êtes lancés à votre compte et quand ?
M

Alors nous avons créé cette entreprise de transport avec un cousin et un beau-frère et nous donc décidé de travailler dans le transport le déménagement la distribution le stockage ça a été une belle aventure de 25 ans . C’est … créer une entreprise il faut y mettre beaucoup de choix mais on y trouve également une belle récompense c’est d’avoir du plaisir à travailler et à travailler pour soi.
R
Donc c’était une entreprise familiale au départ donc on est dans quelles années là approximativement ?
M

Dans les années 80
R
80 ? C’est combien de camions au départ ?
M

Alors au départ c’était cinq six véhicules et on est arrivé à 65, c’était une quinzaine de personnes on est arrivé dans les grandes périodes à une centaine et aujourd’hui on est aux alentours de 85 personnes.
R
Ce qui est énorme.
M

C’est déjà une belle entreprise.
R
Donc finalement vous avez passé ces 25 ans cette génération en étant chef de cette entreprise là toujours avec l’équipe de départ ou ?
M

Oui on a une très grande fidélité du personnel parce que la culture d’entreprise est un de nos points forts. Quand parle du capital humain ce n’est pas seulement un mot c’est une réalité
R
Vous êtes investi socialement.
M

Lorsque vous vendez du service ce que vous vendez c’est le sentiment d’appartenance et la culture d’une entreprise à vos clients et nos collaborateurs ont été très fidèles on a des collaborateurs qui ont pris leur retraite et qui avaient commencés avec nous.
R
Qu’est ce que ça fait de pouvoir engendrer autant de postes ? ça doit être tellement gratifiant d’avoir été la source de temps d’emploi finalement.
M

c’est déjà gratifiant de trouver une clientèle, de rendre service à une clientèle, d’être apprécié par une clientèle, de fidéliser une clientèle et indirectement de donner du travail à une centaine de familles. On a l’impression qu’on donne un sens à sa vie.
R
Oui et en fait à l’heure actuelle vous êtes toujours dans l’administratif vous avez quelle casquette dans l’entreprise vous gérer toujours énormément de choses.
M

Je m’occupe des finances du marketing et mon associé s’occupe de tout ce qui est personnel et technique.
R
D’accord et en fait ça a toujours joué de cette façon là toutes les méandres des fois de l’administration tout ça c’est bien passé même si c’était une petite entreprise de famille.
M

Oui nous sommes dans le transport dans un métier difficile parce qu’il faut bien comprendre que le transport est une activité majeure dans notre économie. Tout ce qui est vendu est fabriqué et est livré et autant pendant le processus de fabrication avec le processus de sous-traitance qu’avec la livraison finale au client, les opérations de transport sont déterminantes. On a parlé beaucoup pendant la crise économique que nous avons traversé de l’importance du trafic des paiements et des banques dans l’économie mais le transport c’est la même chose. Mais le transport est une discipline, un métier qui est un peu mal considéré par rapport à ce qu’il apporte à l’économie en général parce que les gens ne voient dans le transport que l’occupation des routes, la grosseur des camions, la pollution éventuelle etc. Mais dans nos métiers nous avons fait des efforts énormes, nous avons ces 30 dernières années diminué de 40% la consommation et de 90% les émissions de gaz, donc c’est des choses qu’on sait trop peu, en doublant la productivité donc c’est vraiment des métiers dans lesquels les efforts pour respecter la planète et utiliser au mieux la force de travail ont été fait de manière très précise et très stricte.
R
Donc des paris tenus et dans ce cas peut être votre de cheval de bataille.
M

Et c’est une très belle profession parce que le transport est quelque chose qui est chaque jour différente, chaque livraison, chaque déménagement, chaque opération est différente donc c’est chaque une gestion de projet sur un quart d’heure pour une livraison sur une journée ou une semaine pour le déménagement d’une entreprise mais toujours à remettre l’ouvrage sur le métier.
R
Tout à fait. C’est joli comme image. Et vous avez là donc des très proches de vos employés est-ce que vous les aidez parfois à je ne sais pas, à volez de leurs propres ailes ? certains ont peut être envie d’avoir une entreprise ou d’autres gens au chômage ont peut envie de devenir entrepreneur. Vous êtes à même d’aider ces gens, de leurs donner des conseils ?
M

Alors une chose est certaine c’est que la plupart des petites entreprises qui se sont créées à Genève ont été créées par des anciens employés de Balestrafic.
R
Magnifique carte de visite.
M

Et pour le reste comme c’est un métier qu’il faut pratiquer lorsque on est jeune parce que c’est un métier merveilleux mais il faut être en forme alors certains ont de la chance parce qu’ils ont une grosse santé et jusqu’à l’âge de 65 ans ils sont en forme mais pour d’autres j’ai beaucoup de plaisir lorsqu’ils sont engagés chez l’un de nos clients réguliers soit pour s’occuper de l’organisation des déménagements soit pour s’occuper de l’économat soit pour être des hommes à tout faire parce que le déménageur est un travailleur qui maitrise beaucoup de métiers, qui est très vif, qui est très dynamique, qui est très attentionné et qui est très dur au travail donc c’est en général quelqu’un…
R
Il y a une pénibilité.
M

oui c’est un métier qui est un métier très physique, donc c’est aussi cet aspect physique et cet aspect pénible doit aussi être géré dans l’organisation du travail il faut en tenir compte.
R
Voilà vous êtes soucieux et de l’écologie et du coté ergonomique de la chose par rapport à vos employés vous êtes assez paternaliste enfin c’est positif et je pense qu’ils ont de la chance de travailler chez vous, est-ce que vous-même vous avez du faire des sacrifices dans votre vie pour en arriver là en fait parce que ça a été difficile ce parcours ?
M

Non moi je pense que pour moi être indépendant c’était un but. J’avais envi de réaliser quelque chose et puis d’être le seul responsable de l’atteinte ou non des objectifs et pour moi ça n’a pas été quelque chose de difficile. C’est astreignant, il faut y travailler beaucoup, on n’a pas droit à l’erreur mais c’est tellement enthousiasment que ça n’a pas été difficile.
R
voilà un peu des… finalement, ce sont des choses peut-être qu’on sent assez vite vous n’étiez pas fait pour être un employé vous avez besoin de mener les choses, d’avoir des objectifs, de les atteindre, vous un bosseur, un gagnant et tout le monde ne l’a pas ; tout le monde ne peut pas forcément se lancer comme ça dans une …
M

Oui je crois que c’est très juste ce que vous dites là c’est que si on n’est pas fait pour diriger il ne faut pas le faire parce que diriger d’abord à mon sens c’est arbitrer des frustrations. Personne n’est jamais tout à fait satisfait ; le client aimerait toujours payer un peu moins cher, l’employé aimerait toujours être payé un peu plus cher il aimerait toujours avoir un peu plus de vacances et l’entreprise a des contraintes qui nous obligent à arbitrer ces frustrations mais le but c’est de les arbitrer de manière équilibrée et que ce soit perçu comme quelque chose de juste et cette tâche est une tâche intéressante mais elle marginalise l’entrepreneur par rapport au groupe et pour beaucoup d’individus le but c’est d’être apprécié par le groupe et d’être marginalisé et pas apprécié par le groupe ça peut être une souffrance pour les gens qui n’assument pas cette position facilement .
R
Tout à fait, c’est vrai qu’il faut avoir beaucoup de cordes à son arc et pouvoir faire un peu dans le social c’est vrai être très à l’écoute de tout ce qui peut se passer au niveau de son entreprise, ses employés. Merci beaucoup Michel Balestra est-ce que vous avez éventuellement un dernier conseil à donner aux personnes qui nous regardent.
M

oui j’aimerais dire à tous ceux qui sentent qu’ils ont en eux le feu sacré pour devenir entrepreneur qu’il faut qu’ils se lancent mais il faut qu’ils se lancent en ayant suffisamment de préparation sur leurs projets. Et des organisations comme GENILEM les coachs de projets sont des organisations qui peuvent leur donner un véritable coup de main au départ. J’ai eu la chance de présider pendant 10 ans le conseil de sélection de GENILEM et je pense qu’avec des organismes comme ceux-ci pour coacher le départ on évite de prendre des risques trop importants et de prendre le risque de se casser la figure mais moyennant ces précautions, moyennant le coaching nécessaire, s’engager dans une expérience d’entrepreneur c’est vraiment une excellente manière de réaliser une vie qui soit une vie passionnante.
R
En tout cas vous en êtes la publicité vivante, vous êtes très souriant. Merci beaucoup Michel Balestra d’avoir partagé ce peu moment en notre compagnie, on se retrouve bientôt pour une autre thématique au revoir.
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