Remicom.tv reçoit Monsieur Fabien DOUSSE, Directeur de Troc.com en 2009 Suisse Romande, qui nous parle de la Franchise. Qu’est-ce que la Franchise, le Franchiseur, le Franchisé et comment cela fonctionne. Voici une émission très instructive pour tous ceux qui désirent franchir le pas et devenir indépendant.

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Transcription de l’émission 30 : Monsieur Dousse Qu’est-ce que la Franchise

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Bonjour à tous bienvenue sur REMICOM TV, un petit message pour vous cadre rebondissez grâce à la franchise oui mais comment qu’est ce que c’est que la franchise pour en parler nous recevons aujourd’hui Fabien Dousse bonjour vous êtes consultant REMICOM alors d’entrée de jeu expliquez nous enfin pour ceux qui ne le sauraient pas qu’est ce que la franchise ?
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Bonjour. Alors la franchise c’est un partenariat d’un coté vous avez une entreprise qui a développé un savoir-faire, qui a développé une marque, qui a développé donc un savoir-faire qui est reconnu, qui a été reproduit à plusieurs reprises donc on voit qu’il fonctionne à Genève, à Lausanne, à Berne etc… et de l’autre un chef d’entreprise qui apporter son envie de se battre son ambition son expérience professionnelle et ses fonds propres et pour ouvrir donc un point de vente en respectant le métier et le savoir faire de ce franchiseur et donc ce chef d’entreprise on l’appelle le franchisé et j’insiste bien sur le fait que ce chef d’entreprise n’est pas un salarié le franchisé. Il n’y a pas un rapport siège succursale, ce sont deux patrons à des niveaux différents certainement mais deux patrons différents de l’entreprise qui vont se réunir entre eux pour travailler ensemble pendant un certain nombre d’années
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D’accord. Et pourquoi pensez vous que la franchise puisse justement permettre à des cadres de réorienter leur carrière voire de rebondir ? Un peu comme on serait en bout de course on n’aurait pas d’idée ou la motivation de trouver un nouveau produit, quelque chose…
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Alors, j’ai envie de vous répondre de la manière suivante : moi j’ai rencontré beaucoup de franchisé de part mon métier depuis une quinzaine d’années maintenant et bien que le parcours soit différent, leur histoire est différente ils ont un dénominateur commun c’est que leur volonté de devenir propriétaire en franchise d’une entreprise découle donc d’un dénominateur commun qui est une cassure. Cette cassure ou une rupture c’est dans le cursus professionnel ; c’est soit le cadre qui à un certain moment se dit mais bon voilà j’ai roulé ma bosse j’ai appris beaucoup de choses et maintenant j’ai envie d’être moi le dirigeant, d’être mon propre patron donc là on tombe dans un créneau de quelqu’un qui fait une action volontaire ou autrement c’est le cas de quelqu’un qui malheureusement il a restructuration il perd son job il arrive peut-être pas à rebondir en tant que salarié et il va être obligé de se remettre en question.
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Mais en fait il faut montrer patte blanche. Comment on fait aussi pour être crédible on n’a pas tout le monde l’autorisation de se lancer en tant que franchiseur par rapport à une marque ou quelque chose.. comment on a le droit, on nous autorise à avoir une franchise de telle ou telle marque.
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Ahh.. Alors là on tombe dans un domaine très vaste ce qui est le développement. Je dirais qu’à partir du moment où vous avez envie de créer une entreprise en franchise vous contactez un franchiseur vous allez lui poser un tas de questions vous documentez sur le contenu de sa franchise, sur son produit, sur son savoir-faire, prendre le maximum d’informations et puis après finalement le droit vous vous l’octroyez vous même vu que vous achetez un savoir-faire et vous allez y mettre des fonds pour créer une entreprise répondant aux normes du franchiseur.
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D’accord oui effectivement avec un contrôle très précis, on ne fait pas ce qu’on veut au niveau de la déco, l’agencement…
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Exactement, tout à fait.
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Est-ce que un cadre dispose justement des compétences nécessaires pour se lancer dans la création d’entreprise en franchise.
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Alors personnellement je suis plus que convaincu de ceci parce que un cadre par définition c’est quelqu’un qui sait gérer, donc il sait gérer des ressources humaines, il sait gérer un centre de profit, il sait gérer ses priorités donc il sait se prendre en main, c’est quelqu’un qui est orienté par définition résultat donc c’est quelqu’un qui a toutes les capacités pour devenir chef d’entreprise et je dirais que les franchiseurs ne se sont pas trompés parce qu’il faut savoir qu’il y a une règle pratiquement universelle c’est que 40% des franchiseurs ne recrutent essentiellement que des gens qui ne connaissent pas le métier qu’ils pressent dans le cadre de leur franchise je m’explique..
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Oui.
F

Vous avez des gens qui par exemple étaient dans l’informatique bancaire et pour X raison veulent passer à autre chose et vont peut-être se retrouver alors soit commerçants et avoir un grand magasin de fleuriste dans le cas d’une enseigne commet par exemple « Mon Souffleur » ou « Le Jardin des fleurs » qui sont des enseignes françaises mais qui ne sont pas présentes en Suisse ou alors la personne qui était, je ne sais pas moi, directeur d’une succursale dans une banque qui veut voir autre chose et qui va peut-être adhérer un réseau de franchise pour ouvrir un dépôt vente c’est-à-dire un de ces magasins qui vendent du matériel d’occasion donc rien à voir avec le métier d’origine et ça c’est une des grandes richesses de la franchise.
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Donc ça c’est surtout bien, justement et ils recherchent ça.
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Oui, exactement donc ça permet vraiment de rebondir. Toutes les portes sont ouvertes quoi.
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Voilà donc en fait ils peuvent vraiment rebondir et orienter leur carrière dans n’importe quel domaine pour peu qu’on ait comme on sait des affinités tout de même.
F

Oui tout à fait. En fait il ya des domaines où il faut vraiment venir du métier, il est clair que par exemple un magasin d’optique ce sera un opticien moi-même je ne pourrai pas postuler chez un opticien je ne connais rien à ce métier ou ne serait-ce que coiffeur mais par contre des franchises qui sont peut-être plus ouvertes quand les métiers sont beaucoup plus ouvert il y a de grandes réussites de gens qui venaient d’autres domaines qui se sont totalement révélés.
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Et quel conseil alors donneriez-vous à quelqu’un qui vraiment veut se lancer ?
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Alors je donnerais trois conseils principaux le premier conseil c’est vraiment d’aller à la pèche à l’information de s’informer et c’est facile aujourd’hui avec le moyens tel que internet vous allez sur un moteur de recherche vous mettez commerce en franchise et sur la première page vous allez a voir un tas de site soit de fédération comme la fédération suisse, la fédération française, ou d’autres fédérations ou des sites qui sont spécialisés dans le recrutement de franchise donc il ya pléthore d’informations après il faut la trier bien sûr. Le deuxième conseil c’est de prendre le bâton de pèlerin et d’aller rencontrer des franchiseurs, connaitre leur métier, voir si ce métier vous interpelle vous plait etc. c’est d’avoir des renseignements sur bien sûr sur le métier du franchiseur mais sur les résultats financiers et sur les prévisionnels, c’est de visiter des points de vente franchisés il n’y a personne mieux qu’un franchisé qui peut donner un avis sur le franchiseur, d’expliquer ben oui le concept fonctionne, oui la rentabilité est là parce que l’un dans l’autre un réseau de franchise qui fonctionne c’est un réseau ou le franchisé gagne de l’argent donc vraiment ne pas hésiter à être curieux, à poser les bonnes questions et si vous avez un doute, s’il ya un manque de transparence fuyez parce que vous allez prendre quand même une responsabilité qui est importante. Troisième point aussi que j’aimerais dire, c’est que une fois qu’on a fait son shopping, qu’on a toutes ces informations donc il faut les trier, ne rien laisser au hasard parce qu’en fait la personne avant de se lancer elle va devoir répondre à quatre questions : la première question c’est est-ce que le métier du franchiseur que j’ai choisi me plait est-ce qu’il me parle est-ce que je me vois travailler dans un magasin, j’ai pris l’exemple du magasin de fleurs tout à l’heure ou du dépôt-vente, est-ce que je me vois travailler dans une surface de 1000 mètres carrés bondés de meubles, d’électroménager etc. Ça c’est la première question est-ce que métier me plait ? Deuxième question c’est est-ce que j’ai les capacités intellectuelles, financières, qui m’amène à répondre après à votre question, et les capacités intellectuelles pour me lancer dans ce projet ? Troisième question c’est est-ce que ma famille est d’accord ? Est-ce que ma femme mes enfants sont d’accords que pendant les deux 1eres années je vais peut-être rentrer souvent à 20 heures, je ne vais plus pouvoir prendre les cinq semaines de vacances annuelles et donc il va y avoir un sacrifice. Et la quatrième question c’est est-ce que j’ai envie de me lancer seul, 100% indépendant.
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Ou de s’associer encore.
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Ou m’associer avec un partenaire sous le cadre d’une franchise ? Je dirais que si vous n’avez pas trois « oui » aux trois premières questions ne le faites pas et si vous avez trois « oui » et ben c’est déjà très bien et si vous en avez quatre alors vous être mieux pour la franchise. Maintenant très rapidement par rapport à votre question, alors comme j’ai expliqué dans la définition c’est un partenariat chacun amène ses fonds propres et il y a sa prise de responsabilité et il est clair qu’effectivement si tout d’un coup le franchisé devait être en difficulté financière, il est clair qu’il ne doit compter pratiquement que sur lui-même vu qu’il est chef d’entreprise, il a amené ses fonds propres. Maintenant j’aimerais quand même donner deux renseignements : le 1er renseignement c’est qu’il y a une statistique qui est presque universelle, elle est presque trop belle mais elle véridique, c’est que 90% de points de vente qui démarrent en franchise cinq ans plus tard sont toujours en activité c’est-à-dire qu’en fait la franchise ce n’est pas comme une assurance-vie on est d’accord, moi j’ai envie de dire que la franchise c’est un peu comme un abonnement au fitness club.
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Quelque chose qui a déjà fait ses preuves.
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C’est-à-dire que l’image commencer une franchise c’est un peu comme commencer dans un fitness club. C’est pas parce que vous avez signé l’abonnement dans un fitness club que vous avez pris 30 centimètres de triceps, il y a un vrai travail et donc si le concept est bon et que le franchisé est un bosseur.
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Il n’y a pas de raisons que ça ne fonctionne pas.
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Il n’y a pas de raisons que ça ne fonctionne pas. Maintenant si ça ne devait pas fonctionner, ça arrive il n’y a pas que des succès, c’est pas aussi simple que ça c’est-à-dire qu’effectivement le franchisé est responsable entre guillemets des ses billes si je peux utiliser ce terme d’un autre coté le franchiseur il a quand même la tâche de faire en sorte que l’éventuelle cessation d’activité ou sans allez dans un scénario aussi catastrophique qu’une faillite que le divorce se passe le mieux possible ça s’appelle un désengagement ce n’est pas quelque chose de très aisée.
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Oui tout à fait. Et bien écoutez je vous remercie Fabien Dousse d’avoir répondu à toutes ces questions.
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Je vous remercie
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Et on prend congé de vous on se retrouve bientôt pour un autre thème au revoir.
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