Remicom.tv reçoit Monsieur Joël FRATTINI, consultant chez REMICOM. Après 20 ans d’expérience dans la vente d’assurances, puis 17 ans dans la restauration avec son épouse, employé puis indépendant, il nous fait part de sa riche expérience, mais aussi de toutes les difficultés liées au travail en couple, ainsi que de la grande différence entre tenir un grand ou un petit établissement.

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Transcription de l’émission 26 : Monsieur Frattini Le travail en couple

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Bonjour bonsoir bienvenue sur REMICOM TV. On va parler aujourd’hui de l’exploitation d’un restaurant, ça revient souvent les gens ont un rêve, beaucoup d’entre eux. En tous cas, rêver qu’on fasse son restaurant, ce n’est pas forcément toujours facile, en tout cas, on reçoit monsieur FRATTINI, bonjour
F

Bonjour
R
Vous êtes consultant REMICOM, vous avez une expérience de vingt ans dans la banque d’assurance. Ensuite, reconversion totale dix sept ans de restaurateur en couple et les deux affaires: d’abord, un grand restaurant ensuite, un plus petit. Alors, au vue de votre expérience, est-il facile d’abord d’exploiter un restaurant en couple?
F

Très facile à condition d’être très souple, avoir un caractère très souple, faut faire bien sûr des des…
R
Concessions
F

Concessions, etc. etc. Et après c’est vrai que suivant le restaurant qu’on exploite, chacun doit avoir sa part de travail, c’est-à-dire, dans mon cas, mon équipe s’occupait beaucoup administratif, personnel de gestion, et moi je m’occupais surtout du restaurant lui-même si vous voulez
R
Cuisinier non donc?
F

Non non, je ne suis pas cuisinier maintenant. Non, et puis en plus, il faut être aussi polyvalent, c’est-à-dire que, même si on ne fait que de l’administratif, après pour un petit peu coin de bouche à droite, mais c’est très facile d’exploiter en couple. Pour moi, pendant dix sept ans, je n’ai eu aucun problème
R
Magnifique, et pourquoi justement vous avez vendu votre première affaire? Donc, c’était un grand restaurant le premier?
F

Oui, c’est une grande brasserie située dans la campagne genevoise, et une très très belle affaire mais ce qui s’est passé c’est que bon après quatorze ans qui, il y a une lassitude peu un petit peu graduelle. On a beaucoup de problèmes aussi dans ce genre d’affaires beaucoup de personnel
R
Donc il faut gérer les personnels
F

Il faut gérer les personnels, et en plus c’est une affaire qui est ouverte sept jours sur sept. Il faut il faut faire beaucoup de travail beaucoup de présence, il faut être en permanence, etc. Mais moi j’ai peur de ce couple parce que le quartier s’est s’est dégradé aussi. Une grosse dégradation vraiment dans le secteur, et puis je me suis dit bon on va arrêter, on va la vendre quoi, et c’est ce qu’on a fait il y a trois ans en arrière
R
Donc pourquoi le choix d’une plus petite affaire mais aussi dans la restauration, c’était plus facile à gérer?
F

C’est-à-dire voilà bon, on a pensé on a pensé que, qui dit petite affaire dit pas de personnel quoi. On va travailler entre nous, mon épouse et moi, on va prendre éventuellement un cuisinier. Mais, on s’est un peu trompé
R
C’est très bien
F

Dans le sens que bein, on s’est trompé dans le sens que petite affaire, on ne peut pas payer du personnel, ce n’est pas possible alors qu’on devrait être encore plus présent. Il faut être là du matin au soir et on sent qu’on s’est trompé. C’est vrai que je regrette un peu la première affaire que que nous avons eu parce que il y avait plus de rendement aussi, plus de de chiffre d’affaire. On peut vous payer et on peut avoir plus de liberté. Et dans le cas d’une petite affaire, on moins de liberté
R
Et vous avez toujours votre petit restaurant?
F

Non, on l’a vendu également
R
Également
F

On l’a vendu également la le petit restaurant
R
Alors, est-ce qu’on peut devenir riche en en exploitant un restaurant?
F

A l’époque oui, c’est possible d’être, de devenir riche, il y a eu beaucoup de restaurateurs à Genève qui qui qui ont gagné beaucoup d’argent. Bon actuellement, vu la crise, etc. Devenir riche peut-être pas mais on peut bien gagner notre notre vie. Tout dépend aussi de l’affaire qu’on achète, tout dépend de l’emplacement, le choix, il faut faire un juste choix dans une affaire quand on achète. Et qui dit une grande affaire, on brase beaucoup plus d’argent, donc on gagne beaucoup plus d’argent aussi. Une petite affaire, il faut faire une petite comparaison toute simple. Une affaire qui brase au mille en France deux mille de francs, on a des calculs il nous reste à peu près 15% net dans la poche. Donc, c’est à peu près, deux cent cinquante mille francs, c’est bien. Une petite affaire qui fait la moitié cinq cent mille, bein voilà vous avez cinquante mille francs. Mais devenir riche, peut-être ..on peut le faire
R
Pas beaucoup de vacances?
F

Tout dépend, les heures elles sont là, il faut y être, c’est indispensable d’être d’être présent le jeudi, il faut être présent présent présent. Pas beaucoup de vacances, tout dépend de la structure de l’affaire. Et il faut être peut-être bien épaulé, aussi c’est ça
R
C’est ça. Un dernier conseil à nous donner peut-être?
F

Aurais-je pu le faire
R
Je ne sais pas pour se lancer ou pas?
F

Pour se lancer oui, il faut il faut pourquoi pas
R
Et et en couple, on peut avec son temps?
F

Oui
R
Vous ça c’est ça se passe très bien, je pense qu’à la base…
F

Non disant, il faut se lancer, il faut être indépendant, si si ça va quitter l’indépendance. Mais, il faut acheter, il faut faire acheter au juste prix comme on pourrait dire, et puis il ne faut pas avoir peur de travailler, les heures de présence. Et surtout, il faut être il faut être là. Si le patron, il n’est pas dans son affaire.
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C’est
F

Ce n’est pas bon
R
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent
F

Exactement, parce qu’on a beaucoup de problèmes de personnels actuellement disant dans son bureau
R
Voilà, c’est le facteur géographique dont vous parlez tout à l’heure. On ne peut pas prévoir comment va évoluer un quartier dans une région
F

Non non
R
En ouvrant son son restaurant
F

Non
R
Bon, merci beaucoup monsieur le FRATTINI
F

À votre service
R
On se retrouve bientôt pour une autre émission. Au revoir
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