Remicom.tv reçoit Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, Directeur d’IMAGIDEE. Peut-on vivre de sa passion ? L’exemple de Monsieur Jean-Claude BRUSSINO, « papa » d’Autrefois Genève, cinéaste et réalisateur.

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Transcription de l’émission 20 – Mr Brussino Vivre  de sa passion

R
Bonjour, bienvenue sur Remicom TV. Peut-on vivre de sa passion lorsque son plaisir ce qu’on a toujours aimé devient un métier, est-ce une chose faisable, possible, oui nous en avons un exemple en tout cas aujourd’hui. Bonjour Jean-Claude BRUSSINO.
J

Bonjour
R
On vous connaît, les Genevois en tout cas vous connaissent bien puisque vous êtes le papa d’Autrefois Genève ce sont ces séquences d’archives qui passent sur Léman bleu qui vous ont été fournis par la mémoire des Genevois qui gardaient ça au fond des caves ou des greniers et donc vous êtes cinéaste/réalisateur et vous vivez de ce que vous aimez mais vous ne l’avez pas toujours été, alors expliquez nous comment vous en êtes venus déjà à la réalisation qu’est ce que vous faisiez au début ? ça n’avait rien à voir ?
J

Non je suis un électricien auto de métier CFC et mon père qui avait comme passion le cinéma, à l’époque c’était le huit millimètres, m’a transmis sa passion au fil des années et cette passion je l’ai continuée jusqu’au jour où à force de demander tiens tu peux me faire ça, tiens j’ai une petite entreprise et tout ça, bon je me suis dit tiens je crois que ça peut être le moment de se lancer et en commençant par être indépendant partiel comme on dit.
R
D’accord, donc en ayant encore votre emploi à côté ?
J

Tout à fait, j’ai demandé et j’avais la possibilité de diminuer par 20%, puis 40% pour arriver maintenant à presque 50%. Donc là je suis salarié à 50% dans un grand MS Genevois et je suis indépendant partiel depuis une douzaine d’années.
R
Et on peut dire que ça fonctionne bien cette activité d’indépendant. Et ce que vous aimez en plus ?
J

Oui j’ai voulu essayer d’être indépendant à 100% mais en réfléchissant ça me coupe un peu de ma vidéo si cette passion elle devient à 100% j’avais peur de la perdre donc ça me permet un peu de la garder cette passion.
R
Un bon compromis avec du changement effectivement pour que ça ne devienne pas uniquement du travail cet passion et qu’elle le reste, donc vous avez sorti un DVD 3heures et demi d’images inédites du passé du Genève donc c’est fabuleux pour ceux qui ont la chance d’avoir ça, c’est vrai que c’est incroyable. bien c’est vrai que c’est incroyable. Donc il a du y avoir un travail de recherche, d’aller chercher ces shooting ces images ces rush. Comment ça se passe vous avez contact avec ces gens qui sont la mémoire de Genève ?
J

Alors au début,je n’ai pas eu besoin de les chercher, elles sont venues vers moi par mon père qui a filmé depuis 1954 Genève, il a été pratiquement à tous les événements importants et les a filmés, et je me suis dit là il y a quelque chose à faire on pense avoir un patrimoine intéressant, donc j’ai pris contact avec Léman bleu, évidemment Léman bleu a tout de suite été intéressé, ils ont tout de suite dit, OK on fait quelque chose et depuis on s’est associés, on s’entend très bien et on fait maintenant des annonces dans nos émissions, il y a 10 émissions par année qu’on recherche des images et là continuellement régulièrement par mail ou par courrier on a des gens qui nous apportent des bijoux ou des films de famille mais…
R
Et sur quoi ? des super huit ?
J

On a même de 9 de 16 et de 35 millimètre, on a des personnes qui ont filmé leur famille en 35 millimètre.
R
Avec des grandes familles, avec des grands moyens j’imagine à l’époque ?
J

Même maintenant ce serait des grands moyens je trouve.
R
Je vous l’accorde tout à fait, et en dehors de cette réalisation, enfin de ces séquences archives pour Léman bleu, vous réalisez donc tout ? Vous filmez ? On vous appelle ? Qu’est-ce qui se passe, qu’est ce que vous faites exactement ?
J

Effectivement ça fait boule de neige, il y a des montages, et je fais des films promotionnels pour des entreprises, il y a l’émission d’Autrefois Genève qui prend du temps aussi, toute cette recherche d’archives, des événements, j’ai travaillé une dizaine d’années pour Genève tourisme par exemple le cas de la tomate, des films promotionnels ou sur un produit.
R
Et il faut dire que vous êtes aux commandes aussi pour réaliser ces émissions donc là les caméras tournent toutes seules, vous êtes le réalisateur devant la caméra. Là en l’occurence vous faites le montage. Qu’est ce qu’on peut dire aussi est-ce que vous auriez des conseils à donner à des gens qui hésitent justement à passer le cap de devenir entrepreneur d’aller vers sa passion, de décider d’en vivre. Justement l’idée peut-être d’avoir cet autre travail pour lequel vous êtes employé à côté, c’est un bon compromis ? qu’est-ce que vous donneriez comme conseil ?
J

Alors, par expérience je dirais de commencer gentiment si on a la possibilité de réduire avec son patron à 20% puis tester, de voir si on balance bien, puis petit à petit réduire alors ça c’est grâce à son employeur qu’on peut le faire.
R
Tout à fait oui, il faut pouvoir aménager des horaires, quand même, avec votre employeur évidemment, donc c’est bien c’est une manière de tester un peu le marché avant de se lancer complètement et comme vous dites que vous n’avez pas forcément envie de faire ça à plein temps pour que ça reste une passion, donc je pense que c’est une bonne image, un bon exemple, on vous encourage. Vous autres, évidemment pourquoi ne pas vous lancer également à faire de votre passion votre métier d’en vivre. C’est ce que vous souhaite en tout cas . On se retrouve bien sur avec vous Jean-Claude derrière la caméra et au montage de ces séquences de Remicom.TV et Remicom TV ça va aussi très bien et on se retrouve donc pour une autre émission prochainement. Au revoir.
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