EMISSION 18 : Monsieur Duriez Chambre Française et Suisse

Bonjour

Alors écoutez le rôle de la chambre France-Suisse pour le commerce et l’industrie CFSCI est double, une double mission, une première mission qui est de l’animation d’un réseau de membres, l’animation de la communauté d’affaires franco-suisse au travers des 450 membres de la chambre qui représentent à peu près de 1200 contacts d’affaires et pour lesquels nous organisons chaque année une trentaine de manifestations, nous publions une revue qui s’appelle “aspect” qui est la revue du commerce franco-suisse, qui est distribué à 2000 exemplaires auprès des membres auprès des institutionnels et nous animons également une newsletter électronique mensuel, donc ça c’est la première mission c’est l’animation de la communauté d’affaires. La seconde mission est une mission opérationnelle où nous accompagnons les entreprises françaises et suisses sur chacun des marchés pour l’information marché pour de l’appui au développement commercial pour la création de sociétés. Nous faisons tout cela naturellement en coordination avec les chambres de commerce et d’industrie en France, avec les partenaires ici en Suisse, au réseau de chambres de commerce et d’industrie cantonale, et en parfaite coordination avec les services de la mission économique de l’ambassade de France et ici en Suisse.

Alors la chambre existe depuis 1834 donc 116 ans cette année, et nous préparons actuellement activement le 125e anniversaire qui aura lieu dans neuf ans, donc largement en amont.

Oui alors bien sûr un exemple concret disons que les exemples concrets sont multiples on traite à la chambre environ 700 dossiers d’entreprises chaque année, que ce soit pour l’accompagnement opérationnel de développement commercial donc de la recherche de partenaires commerciaux, de la recherche de clients de la création de sociétés, de l’appui à la croissance externe, de l’appui administratif, de la gestion filiale, mais j’aimerais évoquer un projet particulier que nous menons cette année pour la première fois, qui est l’organisation d’un grand forum d’affaires franco-suisse que nous tiendrons ici à Genève le 2 septembre prochain.

C’est plus proche effectivement et qui réunira environ 300 chefs d’entreprises français et suisses alors avec des rendez-vous B To B, un cycle de conférences sur les problématiques inhérentes au marché français au marché suisse et la tenue d’un village d’experts avec des spécialistes de toutes les questions liées au commerce bilatéral

Alors non on ne peut pas dire qu’il y a vraiment un profil type d’implantation française en Suisse cela pour une raison principale qui est que les entreprises françaises qui s’implantent ici en Suisse, ont chacune leurs subjectifs, ont chacune leurs activités, ont chacune leurs prérogatives et ont donc des stratégies qui sont un peu différentes, donc on n’a pas vraiment un profil type d’implantation, on relève environ 550 filiales d’entreprises françaises implantées aujourd’hui ici en Suisse, et dans ces 550 filiales on arrive à dégager trois grandes raisons en implantation: la première raison c’est la conquête du marché intérieur, la conquête du marché de suisse, et là on va retrouver beaucoup d’entreprises qui sont actives dans les biens de consommation qui vont implanter si une filiale en Suisse qui va être pas une filiale de production mais uniquement une filiale de de marketing de communication, on peut penser à des grandes sociétés comme Danone, bon il y a une filiale ici en Suisse qui est relativement restreinte en terme de taille mais qui vise l’ensemble du marché suisse pour distribuer les produits Danone et promouvoir les produits Danone ici en Suisse. Une deuxième raison ensuite c’est le suivi et le développement d’un portefeuille clients et là on retrouve des sociétés qui sont actives dans le domaine des services, dans le domaine de l’ingénierie, dans le domaine des biens intermédiaires pour l’industrie qui sont leaders bien souvent sur leur marché pour son marché local sur leur marché original donc la France, et qui en quelques clients à la marge en suisse et qui se rendent compte que pour bien développer le marché suisse, pour bien suivre leurs clients, il est nécessaire d’avoir une implantation locale, il est nécessaire d’avoir une suivi au plus proche du client, ça c’est la deuxième raison. La troisième raison c’est des entreprises qui utilisent la Suisse comme un marché d’excellence comme une référence internationale et qui vont s’implanter sur des zones comme Genève, Bâle et Zurich ou elles vont implanter des centres décisionnels.

Alors pour un entrepreneur français désireux de faire des affaires en Suisse on a eu beaucoup, j’en ai parlé tout à l’heure, je dirais qu’il faut toujours garder en tête une formule qui résume assez bien l’état de fait ici en Suisse et unité sans une uniformité, et l’entrepreneur français s’il garde cela en tête, il va se rendre compte qu’il doit communiquer ici en Suisse de trois manières différentes suivant qui s’adresse aux communautés, voilà.

Exactement, et ça c’est très important. Les entreprises qui n’arrivent pas à l’intégrer, qui voient le marché suisse qui est un petit marché finalement 7 millions et demi d’habitants

Voilà, donc 26 cantons 2000 cantons, beaucoup de particularisme, l’entreprise française qui arrive en suisse et qui se dit déjà avoir une campagne de communication globale pour la Suisse, non ça ne fonctionne pas

Alors pour une entreprise française qui veut se développer en Suisse de bien prendre en considération l’ensemble du marché, la structure en place, les organisations en place qui sont souvent différentes du marché d’origine, et puis je dirais d’une manière générale dans l’attitude c’est d’avoir une attitude qui est fiable qui est discrète qui est modeste, une attitude qui est adaptée ici en marché suisse, il faut surtout pas arriver en terrain conquis c’est surtout en Suisse Romande ce qui est souvent le cas des entreprises françaises et puis je crois qu’il faut intégrer cette culture du consensus qu’une composante j’étais un peu primordiale du monde politique et du monde des affaires en Suisse ça c’est vraiment une composante primordiale pour qu’un entrepreneur s’assure du succès ici en Suisse.

Oui alors il y a beaucoup de différence, que ce soit dans la manière d’appréhender le marché, dans la manière de manager les équipes, bien souvent on a le cas d’entreprises françaises qui arrivent ici en Suisse qui font le choix par exemple de racheter une structure, de fonctionner par croissance externe de racheter une structure ici en Suisse, puis au bout de deux ans se rendent compte qu’elles ont racheté une structure qui se retrouve vide parce que le mode de fonctionnement, le mode de management ne correspond pas du tout.

Tout à fait

Alors le 2 septembre

Merci à vous